Nom: Phantomhive.
Prénom: Ciel.
Age: Je vais bientôt quitter ma treizième année.
Sexe: ... Masculin.
Anime d'ou viens ton personnage: Kuroshitsuji / Black Butler.
Son Histoire: On dirait que vous aimez aborder les sujets déplacés. J'hésite encore à lever le voile sur mon sombre passé. Êtes-vous sûr de vouloir le découvrir ? Very well. Mais vous aurez été averti.
Fruit de l'union de Vincent et Rachel et destiné à un avenir radieux au sein de la famille Phantomhive, je suis né à Londres, le soir du quatorzième jour de décembre de l'année 1875. Alors que j'ouvrais à peine les yeux, mon avenir était déjà tout tracé : tout comme mon père, et tous ses prédécesseurs, il était déjà dit que je deviendrai le Maître de famille, le Comte Phantomhive. Mais aussi que je serai à la tête de l'entreprise Phantom, fabrique de jouets et de confiseries d'une rare qualité et dont la réputation n'est plus à faire. Quant aux relations, je n'avais déjà pas à me soucier de mon mariage ; j'ai été fiancé très tôt à ma cousine Elizabeth Middleford. Un mariage arrangé, oui. Bien que cette situation ne me dérange pas : j'ai tout de même de l'affection pour Lizzy. Autrefois, elle venait tous les jours au domaine des Phantomhive, accompagnée de ses parents et de notre tante, Angelina Durless. Nous avons grandi ensemble. Et chaque jour, aussi loin que j'en garde le souvenir, ne se passait au manoir sans éclats de rire. Aussi, comme tous les enfants, j'attendais l'année entière et avec beaucoup d'impatience mon anniversaire, jour que je considérai comme le plus merveilleux. Belle époque, n'est-ce pas ? C'est vrai. Mais tout ceci était avant que ma vie bascule, et que ce rêve devienne cauchemar.
Alors que j'allais fêter mon dixième anniversaire "en famille", en présence de mes deux parents, un incendie s'est déclaré au manoir. Je me rappelle encore de chaque détail de cette sombre soirée. J'étais parmi les flammes, cherchant mes parents qui demeuraient introuvables au milieu du brasier. C'est alors que dans le salon une silhouette se dessina, assise paisiblement dans un fauteuil. Je voyais sa chair se calciner peu à peu. Qui était-ce ? Je l'ai ignoré, car il me semblait apercevoir les deux. Mais qui que ce fut, il n'avait plus aucun espoir de survie. Les flammes étaient intenses, et je finis par ne plus voir quoique ce soit tant leurs lueurs étaient vives. J'ai été forcé à quitter le manoir. Je pense avoir versé toutes les larmes de mon corps au cours de cet "accident". Non, cet incendie n'avait rien d'accidentel ; il était criminel, j'en suis persuadé.
Mais... Ma descente aux Enfers ne s'est pas achevée à la mort de sa famille. Quelqu'un - si seulement je savais qui... Son visage était dissimulé. - m'attrapa alors que je fuyais la demeure de cendres. Mes appels à l'aide demeurèrent sans réponses, et M. Tanaka, le majordome de mes parents, semblait avoir disparu. C'est alors que ma mémoire me fait défaut. J'ai perdu connaissance peu après. Je ne sais combien de temps s'est écoulé, mais lorsque j'ouvris de nouveau les yeux, j'avais quitté le manoir. J'étais alors dans une pièce sombre, très sombre, éclairée par la simple lueur de bougies. J'avais pour seul vêtement un drap et me trouvais étendu au milieu d'une assemblée masquée. Les inconnus voilés s'approchèrent de moi un fer rouge vif. Bien que je tentai de me débattre, ils marquèrent mon flanc gauche d'un sceau dont j'ignore encore la signification. Leur symbole, sans doute. J'en porte encore la marque aujourd'hui. En commettant cet acte irréversible, ils m'ont attitré victime de leur culte macabre, et par conséquent, j'étais voué à un sacrifice dont j'allais être l'objet. Je revois le poignard de celui qui semblait présider l'assemblée luire au-dessus de ma tête, avant de s'abattre sur moi. Le but de tout ceci ? Invoquer désespérément un être "de l'Autre Monde". Et c'est exactement ce qu'il se passa.
La suite, je vous la raconte car je la devine. J'étais bien mort l'espace de quelques instants. Un démon apparu et se manifesta, mais c'est à moi qu'il s'adressa sous la forme d'un corbeau noir. Non, ce ne sont pas des légendes comme dans les livres. Tout cela est bien réel. Parlant par énigmes, je devinai qu'il comptait me proposer un pacte : il désirait me ressusciter, et me venger des responsables de ces crimes, tout en m'étant dévoué et fidèle. En échange, mon âme devait être condamnée à lui appartenir une fois ma vengeance accomplie, et sa mission achevée. Je n'ai pas hésité un seul instant. Parfaitement, j'ai vendu mon âme au Diable. Le jeu en vaut la chandelle : je n'ai que faire de la mort, après en avoir eu cet avant-goût si amer. Je porte la marque de ce pacte sur mon oeil droit à présent.
Tous les hommes masqués présents périrent, et je revins à la vie. Je décidai de baptiser le démon qui allait me servir. Il s'appelle à présent Sebastian, en l'honneur de mon jeune chien qui est mort au cours de l'incendie. Sebastian Michaelis. Il est devenu mon majordome, et la première de ses actions fut de rebâtir un manoir parfaitement identique à celui consumé par les flammes dont les bases recouvriraient la terre de cendres. Puis il partit à la recherche de domestiques qu'il qualifiait comme "hors pair" ; j'exige un personnel qualifié. Il revint peu après avec Bardroy, un soldat américain rescapé de guerre qui est aujourd'hui cuisinier, May Linn, une tireuse d'élite désormais soubrette, et Finnian, un jeune homme ayant subi des expériences le dotant d'une force surhumaine qui est à présent jardinier. Ainsi que M. Tanaka, qui ré-apparu peu après. Depuis ce jour, nous vivons tous au sein du manoir récemment reconstruit des Phantomhive.
Voilà près de trois ans que j'ai fait la connaissance de Sebastian, trois ans qu'il cède au moindre de mes caprices chaque jour. Trois ans que je me suis relevé alors que j'avais été précipité au fond de l'abîme. J'ai repris la tête de la Phantom Co., et comme mes parents avant moi, je suis au service de Sa Majesté la Reine Victoria, en tant que son premier limier. Je lui suis dévoué et loyal, un peu comme un chien. Une tâche qui n'est pas des plus aisées et des plus reposantes, je vous l'accorde. Mais Sebastian est là pour me venir en aide et me protéger, quoiqu'il lui en coûte. Il me suit comme mon ombre si je lui en donne l'ordre : cela fait partie de notre contrat. Mais vous vous doutez que quand on a un "Diable de Majordome" à son service, on ne peut pas sombrer dans les banalités du quotidien. J'ai d'ailleurs rencontrer des êtres et des créatures qu'enfant, je n'aurais pu les imaginer en dehors de contes chimériques.
Avant de partir, je vais vous donner un dernier conseil : si vous apercevez ma demeure, ne vous fiez pas aux apparences. Car malgré le halo de paix qui semble régner de nouveau, tout m'est resté en mémoire, et je ne peux oublier l'humiliation que j'ai subi. Mon désir de vengeance est un peu plus intense chaque jour. Il faut dire qu'en cette soirée, j'ai tout perdu : mon foyer, ma famille, et mon honneur. Je compte bien le faire payer. Vous avez ma parole, à moi, Ciel Phantomhive. Et ma parole est une promesse.
Description Physique:J'ai récemment appris que j'avais été le sujet d'un entretien auquel je n'ai même pas participé. Les personnes que je connais ont répondu à une question très simple : "Comment me reconnaître ?" Interrogation stupide, avouons-le. Mais comme il n'est pas facile de se décrire tout en restant subjectif, je vous publie ici le résultat de cet entretien. Je l'ai laissé tel qu'il était, à la ligne près, vous avez ma parole.
Déposition de Bardroy, May Linn et Finnian, les domestiques du Comte :
Monsieur ? Il est pas très grand, pas plus grand que ça ! *se penche pour montrer la taille* Mais il se comporte comme un adulte de son rang le ferait. Il se déplace toujours avec assurance, la tête relevée, le regard droit, un vrai p'tit homme !
Le jeune maître est vraiment très beau ! Il n'est pas très grand, mais il sait porter les vêtements qui le mettront en valeur ! Ce qui me frappe, c'est qu'il est un peu trop mince. Comment fait-il pour garder une telle silhouette avec toutes les pâtisseries que lui prépare Sebastian ?!
Il n'est pas très robuste non plus ! D'ailleurs, je ne l'ai jamais vu porter quelque chose de lourd... Mais c'est normal, c'est à nous de le faire ! Il est encore tout jeune, et il a gardé un visage d'enfant. Mais ses yeux sont... glaçants. Ils me font froid dans le dos !
Déposition de la Marquise Elizabeth Essel Cordelia Middleford, cousine et fiancée du Comte :
Vous êtes venu pour parler de Ciel ? Dans ce cas, je vous répondrai avec joie ! Avant tout, ce que vous devez savoir, c'est que Ciel est le plus bel aristocrate d'Angleterre, que dis-je, sans doute de la planète ! Il est un petit peu plus petit que moi, mais c'est là tout ce qui fait son charme ! *rire* Je vais vous dire quelque chose : je l'envie. Il ressemble à une jolie poupée de porcelaine ! Il faut dire que son teint est pâle... Mais rassurez-vous, Ciel s'expose au soleil ! Moins qu'avant certes, mais lui aussi profite du beau temps pour se promener. Ses cheveux anthracites sont semblables à la couleur d'un onix. Et j'aime par dessus tout son doux regard expressif. D'un beau bleu roi. Quant à ses tenues vestimentaires, elles lui vont toujours à ravir ! Bien qu'il serait tellement mignon avec davantage de noeuds et de rubans... Il préfère les couleurs sombres et ternes aux ravissantes couleurs pastelles. C'est dommage, mais elles lui vont bien. Et il porte toujours cette vieille bague au pouce gauche : bleue comme ses yeux. Sebastian m'a dit qu'il y tenait vraiment beaucoup. Bien, je vous ai gardé le meilleur pour la fin : son visage. Un joli visage aux traits fins. Il a de grands yeux, un petit nez fin et des lèvres joliment dessinées... Quoique j'aimerais les voir esquissées en un beau sourire plus souvent. Ciel n'est-il donc pas heureux ?
Déposition du Comte Alois Trancy, ami du Comte : Ah, vous voulez parler de Ciel Phantomhive ? Il y a beaucoup à dire... Il est très beau, presque autant que moi ! Il porte toujours des habits sobres, ornés de peu de dorures, c'est un tort d'ailleurs. Mais il est trop maigre. Et en plus il est petit, très petit, même plus que moi encore ! Du coup, il est dur pour lui de se défendre seul, sans l'aide de son "Majordome". Un parfait bouc émissaire ? N'importe qui à sa place l'aurait été, si au moins il savait rire ou pleurer. Il est plus coriace qu'il n'y paraît. Il affiche toujours ce regard inexpressif, comme s'il ne pensait jamais à quelque chose d'heureux, ou qui lui fasse peur. Non, son regard à lui est celui d'un adulte : ça fait peur ! Toujours à penser à quelque chose de sérieux. Et puis, il a cet air arrogant... Mais pour ça, je suis inégalable ! *rire enfantin*
Déposition de Sebastian Michaelis, majordome du Comte : Mon maître est-il au courant de cet entrevue ? Je l'espère sincèrement pour vous. *sourire glaçant* Bien, je vais également répondre à votre question. Le jeune maître est avant tout d'une élégance rare. Quelques soient les situations, il reste noble, voilà qui est tout à son honneur. Ses tenues vestimentaires sont toujours choisies avec soin, et il les porte à la perfection : pas un seul défaut, aucun accessoire ne serait-ce que mal ajusté. C'est le moins qu'il puisse attendre. Sa silhouette est frêle et gracile, mais il ne serait pas mon jeune maître s'il n'était autrement. Oui, il me plaît de le charrier avec son physique. Sans pour autant lui manquer de respect, vous l'aurez compris. Je ne vois en ses yeux que de la lassitude et de la rancoeur. Oui, je ne peux dire que cela me déplaît. Son oeil droit est pourtant masqué, voilà sous un cache-oeil de velours noir. Tous ceux qui ont répondu avant ont omis ce détail, car tous en ignorent la raison. *sourire en coin* Tout ce que je peux vous dire à ce sujet est que je n'en suis pas irresponsable.
Description Morale: Lorsque j'étais encore enfant et avant cet incendie qui bouleversa ma vie, j'étais un enfant comme tant d'autres. Très ouvert, et sociable. Tout ce que je voulais, c'était que l'on fasse attention à moi. Par conséquent, je pouvais parfois être presque un peu trop bavard, très peu pudique ni timide. Souriant à souhait, même aux inconnus. Heureux de vivre, tout simplement. Mais ce temps est révolu.
J'ai grandi. Un peu trop vite, d'après ceux qui ignorent mon passé. Désormais, je suis plus mature, plus lucide. Mais aussi plus distant et réservé. Voire glacial : à quoi bon raconter ma vie ? Je n'en ai pas l'envie, donc je ne le fais pas. Pour cela, je suis assez simple : je n'ai rien à dire, alors je me tais. Pourtant, des choses en moi sont restées les mêmes qu'auparavant. J'ai grandi dans un milieu aisé, où tout m'a toujours été apporté, à ma demande. Et c'est très bien ainsi. Vous me trouvez capricieux, autoritaire et très exigent ? Si vous le dîtes. Mais je ne suis pas n'importe qui. J'admets être hautain, et je ne manque jamais de rappeler que j'ai bien plus de pouvoir que le commun des citoyen anglais, chose que les autres ont tendance à omettre. Avec pour simple cause mon jeun âge. Je ne tolère pas non plus que l'on me manque de respect.
Que dire d'autre ? Je peux paraître sociopathe, parfois. Seulement si votre sort ne m'intéresse pas. Et bien que cela soit dur à admettre, je reste humain, je ne suis pas dépourvu de sentiments. Le bonheur, ou du moins le bien-être des autres, plutôt de ceux qui le méritent me préoccupent. Mais jamais vous ne me verrez le dire une fois de plus ! J'ai aussi appris à réfléchir avant d'agir, mes décisions sont toujours méditées. Comme au échecs : si l'on joue trop vite, on commet des erreurs. Je suis plus mature que les "enfants" de mon âge, je sais être réfléchi. "Comme un adulte" ? Possible. Face à la plupart des situations, je reste calme, je sais me contrôler et garder mon sang-froid. Je suis alors passif, et peu expressif. Sans doute parce que j'ai déjà tout calculé : j'ai souvent un tour d'avance. Mais parfois, il se peut que mon adversaire soit le destin, alors je ne contrôle plus rien, ce que je déteste. Je n'ai d'autre choix que de montrer une part de mon "autre nature" et je joue la carte de l'agressivité. Je deviens plus susceptible lors de mes excès de colère.
Aussi, je suis naturellement perfectionniste, prêt à recommencer la même chose plusieurs fois tant que je ne suis pas satisfait du résultat. Et on peut dire que j'ai "deux personnalités" : Ciel, et le Comte Phantomhive. Je crois que vous comprenez ce que je veux dire. Au milieu de la société, comme dans les soirées mondaines - que je fuis comme je le peux...-, j'arbore un tout autre visage. Je suis poli et très courtois. Souvent même bien hypocrite ; on dit que c'est le masque de la société, n'est-ce pas ? Comme tout aristocrate, je sais en jouer. Mais tout dépend d'avec qui je me trouve: si je suis accompagné de Sebastian, je deviens plus exigent, plus autoritaire. J'attends beaucoup de la part du majordome de la famille Phantomhive. Mais je dois l'avouer, je suis plus naturel et moins inflexible dans mes décisions en sa présence. Par contre, je serai plus "gentil" et attentionné à l'égard de ma cousine et fiancée, Elizabeth "Lizzy" Middleford.
Si je vous décris ici un tel portait, ne pensez pas que la mort de mes parents n'a pas influencé mon caractère. Depuis cette sombre nuit, j'ai perdu ce sourire autrefois imprégné de candeur et d'innocence enfantine. Tant mieux. Autre chose : je ne suis pas dupe, j'ai parfaitement conscience que l'incendie qui a causé la perte de mes parents n'était pas accidentel, mais criminel. J'espère que vous l'avez compris ; je désire retrouver ceux qui ont provoqué leur fin tragique. J'ai appris à faire de la vengeance un allié, car ce sentiment ne me quitte plus depuis longtemps à présent. Je le côtoie tous les jours, un point tel que les arguments réfléchis ne pourraient me raisonner lorsque je me trouve guidé par des pulsions emplies de haine et de rage, incontrôlables. Ce désir de vengeance me consume, c'est vrai, et il est devenu obsessionnel. Il est ma raison de vivre.
Loisirs: J'ai une passion pour les jeux, sous n'importe quelles formes. Mais mon préféré d'entre tous est sans conteste les échecs. Mais si dans "loisirs" vous entendez aussi "emploi", ce qui occupe une grande part de mes journées, je dirige l'entreprise Phantom Co. et je suis au service de Sa majesté la Reine Victoria.
Rang: Noble... Comte, pour être précis.
Aime: Avant tout, j'aime le Calme, qui se fait de plus en plus rare... J'aime lire le journal ou des romans, et jouer. Enfin, j'ai un penchant certain pour les douceurs que Sebastian me prépare...
Aime pas: Être dérangé, ce qui m'arrive souvent. Sinon, je ne tolère pas que l'on me manque de respect. Ce que vous trouvez "mignon", bref tout ce qui fait "petite fille" m'irrite.
Son Pouvoir: Grâce au contrat qui me lie à mon majordome, où que je sois il me retrouve sans aucun mal pourvu que je lui en donne l'ordre et que la marque de notre pacte soit visible.
Ses armes: Je ne me bats pas. Pourquoi me salir les mains ? Sebastian le fait très bien à ma place. En revanche et comme tout aristocrate, je sais manier le fleuret. L'arme blanche si vous préférez... Ainsi que les armes à feu légères.
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